Au cœur du désert de pierre Marocain, coule l’oued Dadès : ⴰⵙⵉⴼ ⵏ ⴷⴰⴷⵙ en tamazigh, langue berbère locale. Les spectaculaires Gorges du Dadès ont été sculptées par ce court d’eau qui à la saison sèche ressemblerait d’avantage à un ruisseau.

Dans cette région aride du Maroc, l’eau est rare et omniprésente, visible aux yeux de ceux qui questionnent les paysages qu’ils regardent. Canyons et ravines nous laissent imaginer le ruissellement des fortes pluies du mois de novembre.
Les paysages du Dadès sculptés par la pluie et le vent et une rencontre ont inspiré ma créativité de musicienne en herbe,
Chanson inspirée de l' »Oued Dadès », rivière ayant sculpté les gorges du même nom.
Maroc, Gorges du Dadès, portes du désert de pierre.

El Arrollo,
Como el arrollo de la sierra,
Junta el mar, no se para.
Cuando te veo, por encima,
Se ve un fuego que nunca muera.
Como el viento de la quebrada,
Bailan las hojas sin fronteras.
Cuando te mueve en la musica,
Me siento libre mas que nunca.
Como la roca en la montana,
Cae la lluvia, quema el sol.
Hay cosas eternal que nunca cambian,
Hombre pequeno tiene que ajustar.

Pour les non-hispanophones,
Cette chanson s’accorde à dire que notre planète est inexorablement plus forte que l’Homme. Immensément grande et puissante, quelque soit la volonté des Hommes, ses cours d’eau rejoindrons la mer, son soleil brûlera nos peaux, ses vents forts balaierons notre passage. Le fin mot de ce poème est que l’Homme est un brin d’herbe pour la Nature, à lui de s’adapter pour exister.